Emmanuelle FAURE
Promotion 2009/2011
Post-doctorante en géographie de la santé
Projet GreenH-City : GouveRnance pour l’Equité, l’EnviroNment et la Santé dans la Cité
Université Paris Nanterre, UMR Ladyss
“C’est en assistant au cours d’introduction à la géographie de la santé dans le cadre de ma licence de géographie à Nanterre que j’ai découvert cette filière et son master. L’approche globale et critique de la santé comme révélateur des représentations et pratiques territoriales des individus proposée m’a interpellée. Cette façon d’appréhender la santé, non pas uniquement comme la présence ou l’absence de maladie, mais comme un révélateur des rapports sociaux m’a particulièrement intéressée.
Cette formation m’a permis d’appréhender des outils théoriques et méthodologiques permettant d’analyser la multiplicité des déterminants de la santé des populations en lien avec leurs territoires de vie. De plus, les liens entre universitaires, professionne.le.s de terrain et politiques est l’un des axes forts de cette formation. Cette façon d’intégrer l’université dans des échanges entre acteurs, chercheur.e.s et décideur.e.s m’a semblé très stimulante.
J’ai pu en master mettre en application les enseignements au cours de stages autant en France (Les Mureaux, Clichy-la-Garenne) qu’à l’étranger (Equateur). Je me suis ensuite engagée dans une thèse posant la question suivante : dans quelle mesure le concept de genre constitue-t-il une clé de lecture pertinente aux rapports entre dynamiques territoriales et dynamiques sanitaires ?
Je suis aujourd’hui en post-doctorat en géographie de la santé dans le projet GreenH-City. Ce programme de recherche pluridisciplinaire vise à analyser les politiques de luttes contre les inégalités sociales et territoriales de santé au travers des espaces verts urbain en France.
Ma formation à Nanterre m’a donc permis de m’insérer dans un milieu professionnel dans lequel je m’épanouis pleinement, dans lequel penser la ville et la santé me permet de mieux analyser et agir en tant que chercheure, mais aussi en tant que citoyenne.”